miércoles, 21 de mayo de 2008


Y____Y



frustración...



a pesar de todo...

aun no lo siento como mío....



acaso esta estupida muñeca se ha vuelto real?


quiza deba creecer...

o madurar como dicen..


pero no me gusta loq veo en ellos q lo han hecho...


solo veo como dañan y sufren



u.u


Extraña tarde la de hoy



lunes, 19 de mayo de 2008

.·ஐ·. La petite poupée qui aimait le froid.·ஐ·.


Le sentier de la vieille, par ce grand froid de janvier, sonne creux. Elle aime depuis toujours cette sensation de marcher sur un pont gelé, surtout une nuit comme cette nuit, alors qu’aucun bruit ne vient abîmer ce beau silence sans nom, un silence de trente degrés sous zéro. Aucune musique n’est plus belle à ses oreilles que le grincement de ses pas sur la neige durcie : ça couine, ça crisse, ça se propage dans l’air comme un chatouillis dans le cou. C’est magique. Heureuse, la veuve Duclos monte une fois de plus sa petite côte à petits pas.

Son refuge est tout près de sa maison, à cinq cents pieds environ, en haut de la butte qui surplombe le lac. Le magnifique lac Abitibi, un lac d’argile, qui vous trouble sa transparence au moindre remuement d’un orteil sur son fond moelleux... en été. Pas aujourd’hui, alors qu’il n’est que blancheur et froidure et immensité glacée sous l’étoile du nord : une merveille.

La veuve, essoufflée, prend le temps de contempler son bonheur de haut quelques minutes avant d’entrer dans le refuge. Ses cheveux comme ses sourcils sont blancs depuis longtemps, mais le givre s’est tout de même emparé de tout ce qui sort de son chapeau de mouton, la rendant plus blanche encore. Comme elle aime ça! Elle sort la langue comme une petite fille, lèche sa moustache de glace au-dessus de ses lèvres gelées. Elle cligne des yeux pour sentir ses cils givrés, inspire longuement, souffle une belle bouffée blanche dans le clair de lune.

Puis elle ouvre à grand fracas la porte gelée du camp, complètement engourdi mais bien garni de bois sec et d’allumettes. Armand veille vraiment à tout. Dix minutes plus tard le feu crépite joyeusement dans le petit poêle, et la veuve se félicite d’avoir dit non, pour une fois, aux jeunes ‘’fluos’’ à skis qui louent régulièrement son refuge. Les soirs de pleine lune sont toujours très populaires; ils trouveront ce qu’ils cherchent au Parc Aiguebelle. Ça lui a fait un petit pincement, quand même; elle les aime bien, ses bariolés. Ils sont un peu comme les petits-enfants qu’elle aurait eu si elle avait eu des enfants.

Ce soir la veuve Duclos fête ses quatre-vingt-cinq ans. Dans son refuge, et seule. Veuve à trente ans et jamais remariée, elle a une longue habitude de la solitude. Surtout depuis quatre ans, depuis que son frère missionnaire en Afrique y est mort, mettant brusquement fin à cette passionnante correspondance qui les a liés pendant plus de cinquante ans.

Oh! Elle aurait pu s’entourer un peu, elle a bien quelques amis. Aucun de son âge il est vrai, mais quelle importance, chez les Tessier on l’aime bien, et Armand qui l’emmène à l’épicerie tous les mercredis dans son auto la sortirait sûrement pour un thé et une pointe de tarte chez Ti-Toine s’il savait. Mais non. Elle veut fêter toute seule. Fêter sa bonne étoile, encore une fois.

Aussitôt qu’elle peut enlever ses mitaines, la veuve vide gaiement son sac à poignées sur la minuscule table séparant les deux bancs-lits : une bouteille de rouge presque pleine, un verre à vin enroulé dans un linge à vaisselle et, tirée d’un vieux bas de laine ayant appartenu à Léo, sa précieuse poupée gigogne. Le rituel qui s’effectue ensuite est un peu étonnant : la vieille dévisse, sort et revisse une à une ses huit poupées russes, les aligne sur la planche qui borde sa longue fenêtre thermos, et se verse un verre de vin. Elle peut déjà s’asseoir sur sa berceuse aux coussins de lainage. La petite cabane est réchauffée.

Heureusement qu’il est venu aujourd’hui, Armand, et qu’il a accepté un petit verre, sans ça la bouteille serait encore bouchée; la vieille ne peut plus ouvrir les bouteilles. Elle est en pleine forme certes, mais les tire-bouchons c’est trop dur. Alors quand quelqu’un vient, elle lui offre toujours du vin, et se fait ouvrir une bouteille mine de rien pendant qu’elle frotte les coupes. Et si son visiteur a le coude un peu trop léger, elle émet quelques bâillements, regarde l’horloge, s’invente une fatigue de vieille. Mais là pour sa fête elle a bien failli ne pas en avoir, de vin. Armand était pressé. Enfin... Armand est tellement poli, c’est un amour de voisin.

La vieille lève son premier verre à Armand, en direction de ses fidèles et éternelles compagnes de bois, silencieuses mais tellement souriantes. Elle n’est pas folle, non. Loin de là. Elle savoure tout simplement un petit bonheur parmi ses favoris, un petit bonheur d’hiver. Le vin est délicieux.

Elle n’est pas alcoolique, non plus. Elle aime le vin de temps en temps, surtout dans son refuge en regardant son lac. Avec la visite, aussi, mais la visite est trop rare pour qu’elle boive trop.

Pourquoi son beau Léo n’a-t-il pas bâti la maison sur ce promontoire? Il a dû vouloir se protéger du vent, ou construire à la hâte aussitôt défriché ce petit bout de lot du bas de la côte... Les premiers colons n’avaient pas ces préoccupations de confort d’aujourd’hui. Les esprits tendus n’étaient habités que par la seule idée de survie, et si l’on aspirait à une vue panoramique, c’était bien à celle obtenue par le défrichage...

Et comme la veuve de Léo a vieilli assez longtemps pour connaître cette société d’abondance qui gâte ses habitants, elle a maintenant sa vue bien abritée sur le lac. C’est encore Armand qui l’a construit, ce refuge, il y a plusieurs années. Il y a vingt ans, en fait, c’était pour ses 65 ans, lorsqu’elle a eu sa pension. C’était le premier travail d’été d’Armand, qui n’a depuis jamais cessé de dorloter sa vieille voisine.

La vieille se sert un deuxième verre. La nuit est si claire qu’elle peut distinguer le vieux pin blanc de l’île des Talbot, à droite. Le lac est éblouissant. Et ce nom, Abitibi, n’a jamais été pour elle que pure poésie... Comme il l’aura fait rêver, ce joli mot! Depuis ce lointain jour d’avril, alors que le doux regard d’un dénommé Léo Duclos s’était attardé dans ses yeux au magasin de son père à Québec, avant de s’embarquer dans un train de colons en partance pour l’Abitibi... Comment une jeune institutrice promise à la grande ville et répondant au nom de Marguerite Ducharme se retrouva-t-elle dans une école de rang d’Abitibi? Comme ça. À cause d’un beau mot prononcé un beau jour par un beau jeune homme... A-bi-ti-bi: le premier mot qu’elle a fait écrire à tous ses petits élèves, pendant ses quarante-cinq ans d’enseignement. Un mot de sept lettres, comme le mot bonheur...

Les huit petites bonnes femmes la regardent. Émue, elle pose un regard tendre sur chacune, de la plus grande, grosse quille défraîchie ayant toujours protégé toutes les autres, jusqu’à la petite dernière : non dévissable, intacte, inébranlable comme un secret bien caché. Huit poupées, huit décennies d’usure, songe la vieille. Le souvenir est clair comme la lune.

*

Le jour de ses cinq ans, elle ne l’a jamais oublié. Son père l’a attrapée comme lui seul le faisait, la balançant jusqu’à ce qu’elle se retrouve assise sur ses genoux en disant: « Ma poulette rousse qui a pondu dans la mousse a déjà fait cinq fois le tour du soleil! » Tout sourire, il a répondu à son air impatient en pointant sa mère du nez, qui lui tendait un énorme cadeau.

Elle aurait infailliblement perdu au jeu des devinettes. Un cadeau impossible à prévoir s’acharnait à garder son mystère dans un emballage espiègle, la boîte dans la boîte dans la boîte, c’était bien sa mère, ça. Au bout du compte le mystère restait tout de même assez gros pour l’oeil avide de ses cinq ans.

Sortie de la dernière boîte, une magnifique poupée de bois, peinte à la main aux couleurs éclatantes, lui souriait avec tant de gaieté que, malgré l’absence de bras et de jambes, elle semblait l’inviter à danser! L’émerveillement fut total lorsque sa mère la dévissa pour en faire sortir une autre pareille, la laissant continuer le jeu jusqu’à ce qu’elle s’étouffe presque de bonheur, les huit petites bonnes femmes identiques lui souriant toujours comme la plus grosse, avec l’air de crier en choeur : « Coucou! Bonne fête Marguerite! »

Madame Ducharme était probablement loin de se douter de l’effet qu’aurait cette poupée sur sa fille lorsqu’elle la lui a offerte... À cinq ans toutes les interprétations sont possibles, et la petite Marguerite a très vite imaginé qu’elle était elle aussi faite de plusieurs couches, au grand amusement de sa mère.

« Bien sûr, lui a-t-elle dit, il y a la grande Marguerite raisonnable de cinq ans, avec dedans la rieuse, la chanteuse, la danseuse, la boudeuse, la pleurnicheuse,..., toutes sortes de petites Marguerite jusqu’à la toute petite, gentil poupon que tu as été. Tu verras, comme maman, tu vas grandir et t’envelopper de nouvelles couches toute ta vie : tu auras un métier, un amoureux, des enfants, des joies, des peines, des rides. Et toutes ces épaisseurs n’effaceront jamais la plus petite poupée au fond de toi, car elle est unique, elle est toi, et elle garde précieusement le secret de ton bonheur.. .»

Sa vision de la vie venait de changer du tout au tout, si grand ait été le tout accumulé en cinq ans. Il y a des jours comme ça qu’on n’oublie pas.

*

La vieille se sert à boire une fois de plus. Huit petites Marguerite lui sourient encore, toujours, à volonté. Combien de fois cette planche de salut, ronde comme une bouée, l’aura-t-elle empêchée de se noyer? Elle ne saurait le dire, mais du plus loin qu’elle se souvienne, elle avait passé sa vie à distinguer ses différents ‘’moi’’ dans sa poupée, sans s’en étonner, tant l’image évoquée par sa mère s’était bien incrustée dans son esprit.

Si elle était désorientée parfois par les nombreuses contradictions dont elle semblait pétrie, si quelques poupées se livraient bataille en elle ou se boudaient pour un temps, jamais elle ne se le reprochait. Sa perception de l’être humain l’autorisait tout autant à être heureuse que malheureuse. Elle se donnait le droit de souffrir, même avec une enfance heureuse, même avec une grosse santé. Tout comme elle se permettait de garder le sourire malgré les épreuves.

Et le jour où elle a quitté ses proches pleins de reproches pour prendre le train de ses rêves, son coeur s’est battu à une poupée contre trois. Et c’est en trouvant Léo, dans cette froidure sèche et mordante, qu’il a gagné sa bataille.

Feu Léo. Comme il lui avait manqué, et comme il lui manquait encore... Léo de feu. Il l’aura fait flamber, cette poupée-là : celle de sa vingtaine, celle de leur grande passion. Elle n’était pas de bois, celle-là! Pourtant oui, les années l’ont prouvé, et le ventre rigide n’a jamais voulu grossir... Le curé qui s’inquiétait, les gars qui plaisantaient, pauvre Léo, il est mort en se sentant coupable, monté au ciel sans descendant. Parce que son coeur l’a lâché un jour, comme ça, ce même jour où le courage de pelleter l’a abandonné devant la galerie.

Comme elle l’a haïe, et comme elle a failli la brûler souvent, cette maudite poupée stérile! Elle s’accrochait aux autres : l’institutrice, la couturière, la tricoteuse, la soeur du missionnaire aux longues lettres. Tout ce qu’elle était la sauvait du désespoir de ce qu’elle n’était pas, et ne serait jamais, malgré tous ses rêves si bien nourris de son petit-lait : mère. Elle, mademoiselle Marguerite de Québec, devenue madame Duclos en Abitibi, était et demeurerait une femme sans enfant.

Et grâce à sa poupée instruite, lettrée, tout cet amour de réserve dont sa poupée déçue semblait sculptée s’est égrené au fil des ans sur les nombreux enfants de la paroisse, les saupoudrant de rêve, pendant trois générations de petits colons-gigognes.

La poupée veuve, quand à elle, est restée claustrée pendant trois jours seulement. Il y avait classe et pas de remplaçante. Elle a envoyé sa peine en Afrique à son frère, et la misère souriante qui lui a fait écho pendant toutes ces années a réglé la question du veuvage sans discussion.

*

La bouteille de vin est vide. La vieille prendrait bien un petit thé faible maintenant, dans sa maison, avant de se coucher. Demain c’est mercredi, Armand vient pour l’épicerie vers onze heures, elle va lui dire que c’est sa fête. Pour une fois. Il sera content. Ils s’arrêteront peut-être chez Ti-Toine. Le ciel sera bleu foncé. Un tour d’auto dans cette campagne toute blanche figée par le grand froid, il n’y aura pas de plus beau cadeau.

La vieille ramasse ses poupées une à une, les superpose dans l’ordre. Elle reviendra demain chercher la bouteille et le verre, admirer son lac au grand jour. Elle se sent fatiguée. Un peu saoule, même; elle a bu trop de vin. Son voisin pressé lui a laissé un gros fond de bouteille... Elle rit de son état, fourre sa poupée dans son bas de laine et, après s’être à nouveau habillée en ourse, sort du refuge en vacillant. La nuit est magnifique.

Ce qu’elle peut aimer l’hiver! Complètement subjuguée par ce décor féerique, et bien réchauffée par le bon vin, la veuve décide de s’asseoir un peu sur une lame de neige formant un grand fauteuil à proximité du camp. Bien adossée, sa tête confortablement appuyée dans la neige, elle lève les yeux au ciel, contemple longuement l’immensité étoilée. Quatre-vingt cinq tours du soleil qui s’achèvent par un beau grand froid éclairé d’une belle grosse lune, quelle chance!

Elle tâte sa poupée sous le bas de laine. A-t-elle connu pareil spectacle en Russie? Les huit petites tsarines ont-elles été peintes par une vieille qui lui ressemble? Comment ont-elles abouti à Québec quatre-vingts ans plus tôt? Jonglant à ces questions sans réponses, la veuve trouve soudainement dans ce septième ciel nordique une réponse sans question.

Elle vient de trouver en elle, bien au chaud au creux de ses multiples poupées, la source vive de son bonheur : la petite poupée qui aime le froid.

*


Deux minutes plus tard, un fin sourire au bord des lèvres, la veuve Duclos dormait paisiblement dans son fauteuil de neige... Son coeur exalté a cessé de battre à l’aube sans qu’elle s’en aperçoive, et quand Armand l’a trouvée vers midi, elle était aussi raide que sa poupée, gisant près d’elle dans le vieux bas de laine de Léo.

Au bulletin de nouvelles le lendemain, un message de Santé Canada mettait en garde la population contre cette croyance bien répandue selon laquelle l’absorption d’alcool réchaufferait le corps. Au contraire, en situation de grand froid, il est préférable de s’en abstenir car il précipite l’hypothermie.

Au village, on a beaucoup plaint la pauvre veuve, si seule et isolée dans son rang. Tellement malheureuse qu’elle en était devenue ivrognesse. Armand, bouleversé, a parlé du vin qu’elle offrait à tout venant...

*


Dans la salle à café du salon funéraire, la petite Hélène, cinq ans, fille d’Armand, s’amuse avec la vieille poupée russe de madame Duclos. Une fois toute la petite famille de bois sortie de la grosse maman, elle se dit qu’elle aussi, plus tard, elle aura beaucoup d’enfants.




[de Élizabeth Carle]

domingo, 18 de mayo de 2008

Mi Evemona!!!!!!!!




...

jueves, 8 de mayo de 2008

ocio...




Soy un asco con fotoshop

pero amo a mi ángel q me ayuda

*.*

...

jueves, 17 de abril de 2008


...







adajdjdahhaha




Te Amo!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!



Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo Te Amo 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miércoles, 16 de abril de 2008


...
sanctus_demian dijo en 15-04-08 11:25 PM …
brillas por tu ausencia...u.ute extrañño dama.....salgamos como dice Mary^^(K)se le quiere.-....*.*



sanctus_demian dijo en 15-04-08 11:26 PM …
hubo un genton que lleno el libro de visitas (tal como li dices)no me dejop postearte....¬¬=Pbesos vampiricos para ute...^^(baba)jajajaja...=P(K)



sanctus_demian dijo en 15-04-08 11:47 PM …
uyyyyy... caminar...tiene algo de turbio???0.o=Slas wevadas que pienso...=Pno se preocupe, no dejaria que le pegen....a las personas que quiero.... nadie las toca!^^te quiero wachita ricaXDbesos!






++++++++++++++++


u.u




a mi no me escribe asi...




u.u




mentiroso...




odio descubrir weas...






con rabia y pena




y el programa culiao q nocarga








lo amo...


y el a otra






sniff!

miércoles, 9 de abril de 2008


Hoy me siento algo más calmada...

te amo...

aunque insistas en dudar...

sabes bien que fui yo quien tomo tu mano...

quien acaricio tus mente y acuno los recuerdos...

quien apesar de todo sigue aquí...

aunque sabes que cada golpe fue más dolorosos que el anterior...

que no hacian más que crear compacion por un ser que pedia agritos ser amado...

sabes bien que no te dejare caer...

aunque para ello yo deva ser quien lo haga...

te amo...

y si...

tengo u pie en los sueño...

y otro en lo real...

porque no soy mas que una triste muñeca...

que no sabe cual es su destino...

que llora por no poderte abrazar...



u.u



te extraño....

aunq solo deje de verte hace unos minutos...



en mis sueños no hay mañanas...

solo hay noches tormentosas...

muy frias...

en un cuarto lleno de pasion...

solos tu y yo...

lunes, 7 de abril de 2008


Solo me queda el silencio...

se que para muchos soy egoista...

peor no puedo evitarlo...

no deseo perder a quienes amo...

pero obviamente no me gusta verles sufrir...

me siento triste...

mas bien frustrada....

angustiada...

noseq vendra despues de esto...

en verdad nose....


quiziera dezaparecer...

o dejar de sentir...

mi lado frio y calculador...

esta muriendo...

y se que eso me hara sufrir


T___T



ya no seq mierda hacer...

soy una mierda...

una pqueña muñeca fria y solitaria...

pero a la vez tengo sentimientos...

llenos de pasion...




ya no me comprendo


u.u

viernes, 4 de abril de 2008


Sé que voy por la vida como borracha. Estoy ebria de ilusión. Pero, sin que importe lo ebria que esté, hay cosas que no tengo más remedio que ver, cosas ferozmente reales...Cierro los ojos y hablo y hablo precipitadamente, creo, vivo en una fiebre y en un torbellino, me elevo hasta el éxtasis, pero todo el tiempo está la cara de la realidad mirándome con sus feos ojos...y sé que si abro los míos, me sentiré terriblemente herida por la fealdad...


Anaïs Nin... mais il est comme si je le disais...

...†...[ C'est l'amour ]...†...


C'est l'amour qui fait qu'on aime.
C'est l'amour qui fait rêver.
C'est l'amour qui veut qu'on s'aime. C'est l'amour qui fait pleurer...

Mais tous ceux qui croient qu'ils s'aiment, Ceux qui font semblant d'aimer,
Oui, tous ceux qui croient qu'ils s'aiment
Ne pourront jamais pleurer...

Dans l'amour, il faut des larmes,
Dans l'amour, il faut donner...

Et ceux qui n'ont pas de larmes
Ne pourront jamais aimer...
Il faut tant, et tant de larmes
Pour avoir le droit d'aimer...

Mon amour, oh toi que j'aime,
Tu me fais souvent pleurer...

J'ai donné, donné mes larmes, J'ai pleuré pour mieux t'aimer,
J'ai payé de tant de larmes
Pour toujours le droit d'aimer...
Pour toujours... le droit d'aimer !



.·Edit Piaf ·.






cancion que me cantaba mi abula en sus momentos denostalgia...


u.u



ojala todo mejore...

aun no vamos a la cresta...


.o.




gracias mi ángel por acompañarme anoche...

te amo...

jueves, 3 de abril de 2008


hoy mando a la mierda a todos aquellos que van por la vida diciendo que la existencia es una mierda... siendo q en verdad... sus vidas y su entorno es tan pateticamente bueno... que dicen estar mal... por weas que no valen la pena... que andan deprimidos por la vida... dando lastima!!!

que asco me dan... en verdad... que saben utedes pateticos seres de dolor... yo lo conosco bien y nada que se lo ando resfregando a la cara al mundo que bomit su fealdad sobre mi espalda...


hoy no etoy bien... quiza estoy asta mal... y que...

a nadie parece importarle...

y menos busco llamar la atencion...

soo que hoy mi cuerpo mente y mi alma ya no dan mas...

mi orazon esta que explota...

solo quedan ruinas de mi....


Nadie comprendera nunca...

el dolor que llevo aquí dentro...

Tengo tanta rabia

y tanta pena...

ya no hay ni logica en mis argumentos...

esperan nada mas que me siente aquí a esperar...


porfavor...

solo por esta ves

pido que intenten comprenderme...

intenten sentir lo q siento...

me siento destruida

desvatada...

y eso que aun no sucede nada...

solo estoy a la espera...


pero aun no mueren mis esperanzas...

se que todo puede cambiar...


u.u


pense que ya habia pasado lo peor...

pero me equivocaba...

ahora él debe de estar feliz...

retorciendoce las entrañas de la risa...

se que aunq no dese me veras triste y desvastada...

con una puta lagrima comprimida...

con la mirada perdida...

me vera retorciendome de dolor...

lo sé...


pero ahora que mas da...

que mas da...

ya nada mas importa...


pero aun no pierdo la esperanza...

se que saldremos de esta...

se que ella estara bien...

y todo sera como antes...

con mucho ams precauciones

pero como antes...


tengo miedo a perder...

tengo mucho miedo...

y solo por esta vez...

te pido a ti a quien lees...

me comprendas y me brinde tu apoyo...

porfavor...

te lo ruego...

martes, 1 de abril de 2008


Lol


estava con mi mona bella...

y se me fue...


T___T



hablabamos weas tranfus...

y como nadie lee mi blog las pondre...


x3


but evelonga de la choriflai

puta que te quero

te juro que mori hoy con nuestras conversacion educativa


(:


sobre filosofia, musica, sexo y camasutra y tecnicas de respiracion apropiadas...

ademas de los cahuines de weonas rancias (nosotras) sin uso


xD


bueno con pero poquito....


sera...


y mi mona no estas seca...


weona caliente de mi (L)

como yo...

mucho no significa nada...

poqito pero contundente recuerda...

como en los negocios has mas con menos


:)


puta weon...

normalmente las niñas en esos momentos piensan en sus mamás..

y en losq ellas les enseñan...

y tu piensas en mi...

y en lo q yo te enseñe...

y viste asta q no te ahogaste...


weon me senti orgullosa de tu...



x3




weona todo esta en tu lengua!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!



y eso....

puta me llamas...


luego sigo escribiendo...



puta weona....



mas tarde te enseño mas weas...


lo dejaras loco..


x3


te adorooooooooo



*o*




3 a 2?


ahahhahaç




ya cache



x3



te amiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

lunes, 31 de marzo de 2008


Detienes mas de un cuerpo,
seduces mas de una mente,
juegas con la debilidad de quien pretende ser mas fuerte,
idealizas lo que parece tan patetico
enfrentandote a aquello sin ningun tipo de miedo.

Paralizas las miradas,
destruyes el deseo...
guiada por algunos putos engendros.

Desvia la atencion,
vamos no juegues hasta ocultado el sol,
tus ojos ya no guardan nozion,
preparate para ser uno mas que se pudra de dolor.

En definitiva...

yo tengo el control.

sábado, 29 de marzo de 2008

...†...




Se que me merecia


mi PENDEJA DE MIERDA...


pero te hice caso..




¬¬






ahora soy

jeliz


como lombriz


pero menos babosa


x3


mi ángelito mañoso extrañaba dormir con tu y q me mosquiaras...


y hacer super rapidiñis almuerzos para dos


*o*


apesar de todo la pase bien anoxe...


aunq disfrute mas la ida a la casa isi *w*


fue mucho blabla estupido y sin sentido...


podriamos hacer una asado para ver q resulta...


a ver si los tres chiflados se la pueden con el fuego...


se haceptan nuevos miembros pero bajo rigurosas reglas


x3


soy jeliz...



Bexines Gatunos y Latigazos




Au Revoir

viernes, 28 de marzo de 2008


Miras mi rostro
pero sin embargo no sabes que esconden mis ojos.
Miras pero no ves lo que quiero demostrar,
no ves que todo es para perder el miedo a perder.
Miras mi rostro intentando esconder las ganas de llorar
bajo el maquillaje y una irrealidad.
Ojos que esperan ser ilusionados junto al amor,
labios que se esconden para ser besados con triste obsecion.
pelo que espera ser tocado por tus manos...
todo para perder las ganas de no volver a vivir,
todo para sentir que alguien descubre en mi
lo que realmente quiero sentir.

jueves, 27 de marzo de 2008

sin coherencia...

u.u

muy enrrabiada...
me siento mal...
astiada...
con ganas de gritar...
de romperle la cara a alguien...
de patearlo asta q suplique.. un no mas...

uf!

enojada...
me siento mal...
estresada...

odio todo...

soy segundo plano...

JUGAR... singular palabra...

El placer de los niños...

El recuerdo del adulto...

El escape del que no quiere crecer.

Jugar.. jugar.. todos quieren jugar.

¿jugar a que?

existen los bailes de mascaras para jugar entre hilos y alfileres...

Existen jugueterías aptas para quien no sabe esperar.

jugar, jugar.
OBLIGACION...divertido su contexto.

Amarrada y escondida ..." porque otros quieren jugar"...Algunos a las escondida..otros a la verdad..por ahí a la botella y quizás a sinceridad.


Obligación y jugar..puede ser conceptos interesantes desde el ojo por el cual se perciba... irónico, real, simbólico..


¿Obligar a jugar? u ¿obligar a jugar juegos que no quieres practicar?

martes, 25 de marzo de 2008

.·ஐ·...Esperando Reacciones...·ஐ·.


Pecaria de ingenua,
divulgaria mis deseos aunque los reprimiera,
que sensualidad mas depresiva,
que mirada mas destructiva.
Intenta descubrir lo que quiero,
fantasias,risas,gemidos,un desesperado grito,
besos,caricias,dos almas en pleno encuentro.
Seria una suicida,
seria alguien que apenas suplica.
Descubre lo que intento decir,
no te descontroles,
no te hagas el jodido idiota sin saber que escribir.
Sensualidad depresiva,
inocencia delirante,
besos furtivos de la euforia electrizante,
magistral perra que espera ordenes,
esclava del a puta hipocrecia,
humillada,rosando el angulo de la cobardia.
Pecaria por la maxima lujuria,aun asi....
sabes muy bien lo que pretendo describir.



+++

cosa q escribi en mi fotolog...
espero respuestas...
y no las encuentro...
quiero q alguien me apapache...
y me diga loq piensa...
no que me diga cosas paraq me sienta bien...
sino q me diga las cosas que piensa...
lo que ve de mi...
solo eso...

un beso...

y yo sigo esperando...


u.u

lunes, 24 de marzo de 2008


...mmmmmm.....



Stresada...


estoy cansada...

nadando en mis lagunas mentales...


u.u


mi mente y mi alma ya no dan más...


esto me acongoja....


más encima de pura weona revivo viejos traumas buscando el porq de mis acciones...


tengo ganas de salir y olvidarme de todo...


bailar y girar girar....


*o*


cuando sea el tiempo


los are mierda a todos...


jiu jiu


se viene la noche de la luna sangrante...


y esta vez quien caera no sere yo...


y no tendere la mano...


aunq me duela...


y veran q no soy tan indefensa e ilusa como pensaron...




solo eso...


por ahora...

viernes, 21 de marzo de 2008


...mi mentre se transtorna...

de pronto comence a pensar en el porq suelo hacer las cosas q me dicen...

mas q las q me nacen...

y me traume indagando enmis recuerdos...

melancolia...

uf!

traumas...


no quiero mas...


no los quiero en mica beza...

de verdad...


lloro por ello...

y no me gusta...

asta arruino bellas noches cuando e de recordarlo...


u.u



será...



extraño hacer nada...

y no pensar en nada...

martes, 18 de marzo de 2008

...†...[ Carolyn Jones ]...†...


Hoy les dejo fotito de una ídola, Carolyn Jones, mejor conocida como Morticia

Morticia A. Addams es el personaje ficticio de La Familia Addams creada por el dibujante Charles Addams. Morticia es la esposa de Gomez Addams y madre de Pugsley Addams y Wednesday Friday Addams. El personaje se originó en los comics de Charles Addams para el magazín The New Yorker en los años 30. En los comics, ninguno de los miembros de la familia tenían nombres. Cuando los caracteres fueron adaptados a la serie de la televisión The Addams Family (1964) Charles Addams le dio el nombre “Morticia”, implicando la “muerte” (derivada de “mors mortis”, del latin “la muerte”).

El nombre de nacida o de soltera de Morticia es “Frump” y ella tiene una hermana opuesta llamada Ofelia. En la serie de la televisión, ella tenía una madre llamada Frump de Hester. Su suegra es Grandmama Addams.

Morticia es el corazón y el alma de la familia Addams. La describen como vampiresa. Ella tiene piel pálida y pelo negro lacio y largo, vestidos góticos color negro para combinar con su pelo. Es seductora, encantadora y exótica, fascina fácilmente a su marido simplemente hablando francés, es elegante y artística con tendencias musicales: canta ópera, baila el tango y toca numerosos instrumentos musicales. Morticia goza con frecuencia cortando los brotes de las rosas, los cuales desecha, guardando solamente los vástagos, también tiene una planta carnívora llamada Cleopatra a la cual le encanta alimentar.

Carolyn Jones falleció de cancer el 3 de Agosto de 1983 a los 54 años y todavia se la recuerda con cariño


Besos y latigazos

domingo, 16 de marzo de 2008


Limpiar la casa
Lavar los platos
ordenar los sentimientos
barrer las lágrimas
colgar la ropa
mirar el tiempo burlarse

Ver el sol en penumbras
Escuchar tus mentiras
escribirte otras tantas
(acariciar los recuerdos)

Tomar los odios
Revisar los hechos
Tomar decisiones
morir un poco

Tratar de dormir
tratar de levantarse
hacer la cama
disimular cansancio

Tratar de sobrevivir.


[Lo mejor q me ha pasado en mucho tiempo y al mismo tiempo lo peor q me ha pasado núnca]

sábado, 15 de marzo de 2008


¿Qué viene después de esto?

Las torres se desmoronan y el viento se ríe
de mi soberbia ingenuidad,
O tal vez de mi paciencia involuntaria...

¿Quien sabe?
No importa demasiado.


Lo sabré cuando el viento se haya ido...
y nada quede frente a mí
más que lo que siempre debió estar.

[Entonces te enrredas con la cadena que te ata a la realidad. ¿Realidad? Sabes acaso lo que es realidad, es decir tu crees que aquellas teclas que palpas dia a dia, y aquellas calles que recorres y que te son tan conocidas son realidad?..Tu te estas cansando querida, tu te estas agotando, yo solo me asfixio y me dejo ir. Tu aun tienes mucho por retener, comenzando por tu caparazón.]


-Midnight-




No se bien cual es el nomre verdaddero del autor...
pero putaq me llego el trozo de texto...
putaq me hara llorar
porq ahora juego a la fuerte q no llora...
devo calmar mis miedos, angustias y temores...
pero ya...